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France

RER D: "zones d'ombre fortes" sur déclarations de la jeune femme (Proust)
AFP | 13.07.04 | 14h43

Le préfet de police de Paris Jean-Paul Proust a déclaré mardi qu'il y avait des "zones d'ombre fortes" sur les déclarations de la jeune femme qui a porté plainte pour agression à caractère antisémite vendredi dans le RER D."Il y a des éléments - d'ailleurs certains ont été indiqués dans la presse - qui laissent des zones d'ombre fortes sur ses déclarations", a dit sur la chaîne Public Sénat M. Proust, qui a sous son autorité la police des transports d'Ile-de-France.Mais, a-t-il ajouté, il "faudra attendre la fin de l'enquête, peut-être dans quelques heures ou dans quelques jours", avant de tirer de quelconques conclusions."Il est normal que quand une victime porte plainte auprès des services de police, la police accrédite la thèse de la victime", a-t-il dit. Il est "également normal que les déclarations de la victime provoquent une vive émotion", a-t-il ajouté.La jeune femme a raconté avoir été l'objet d'une agression à caractère antisémite perpétrée par six personnes, vendredi matin, sur la ligne D du RER entre Louvres et Sarcelles (Val-d'Oise).L'analyse des bandes vidéo de la gare de Sarcelles - où seraient descendus les agresseurs - n'avait pas permis lundi soir de les repérer, avait indiqué une source proche de l'enquête, tandis que les enquêteurs n'ont pas fait état de témoins spontanés, ce qui a suscité des interrogations.